Portraits-Robots : Les adultes, parents & retraités

Portraits-Robots : Les adultes, parents & retraités

AprĂšs le portrait d’enfants, et d’adolescents, allons voir maintenant des motifs qui peuvent amener des adultes Ă  entamer un accompagnement psychocorporel.

Que l’on soit parents, professionnels ou retraitĂ©s, la vie nous rĂ©serve parfois des sources de stress entrainant rĂ©actions Ă©motionnelles, comportementales ou physiques.  

L’objectif du suivi est de permettre Ă  la personne de retrouver un Ă©quilibre qui lui convient dans les situations qu’elle vit.

 Voici donc quelques portraits robots de situations pouvant entrainer un besoin d’accompagnement, gĂ©nĂ©ralement sur des pĂ©riodes plus courtes que pour les enfants et les ados.

 Comme toujours, ces portraits robots sont écrits au masculin mais sont tout à fait transposables au féminin !!

famille

Hypersensible et haut potentiel, J. est souvent sujet Ă  des montagnes russes Ă©motionnelles. Il ne supporte pas le bruit. L’injustice le met dans une colĂšre folle. Jeune papa, il ne veut pas donner l’image d’un pĂšre « soupe au lait » Ă  son bĂ©bĂ©. Il se sent nul, bĂȘte, incapable malgrĂ© tous les livres de gestion des Ă©motions qu’il a pu lire. Pourquoi n’arrive t-il pas Ă  appliquer les conseils pourtant facile Ă  mettre en place sur le papier ?

Y. est Ă©puisĂ©. Il est rĂ©guliĂšrement convoquĂ© Ă  l’école pour parler des difficultĂ©s d’apprentissage de son enfant et de ses problĂšmes de comportement. Il ne sait plus comment gĂ©rer son enfant. Il a l’impression d’avoir tout essayĂ© : empathie, punition, suivi, rien ne semble fonctionner. Il ne veut plus aller Ă  l’école de peur de se faire alpaguer par le professeur. La vie Ă  la maison est tendue. Il en arrive Ă  ne plus supporter son enfant. Et il s’en veut terriblement d’oser ressentir ce rejet.

G. a pris en charge tous les suivis pour sa fille depuis plusieurs annĂ©es. Sa vie consistait Ă  courir de spĂ©cialistes en spĂ©cialistes, jongler entre son agenda professionnel et les besoins de ses autres enfants. Aujourd’hui, sa fille est autonome. Les suivis se sont espacĂ©s jusqu’à s’arrĂȘter complĂštement. Alors qu’il est heureux pour elle, T. se sent perdu. Il a l’impression d’ĂȘtre inutile, d’avoir perdu sa place de parent.

R. a mis sa vie professionnelle de cĂŽtĂ© pour s’occuper de sa famille. Les enfants Ă©tant maintenant tous scolarisĂ©s, il ressent un manque. Il se sent irritable, aigri. Il sait qu’il a besoin de s’épanouir professionnellement mais se sent coupable. N’est-il pas Ă©goĂŻste de penser Ă  lui alors que ses enfants ont encore besoin de lui ?

N. a quittĂ© sa famille et ses parents pour s’installer prĂšs de son Ă©tablissement d’études supĂ©rieures. Il adore sa vie Ă©tudiante et s’épanouit dans cette nouvelle Ă©tape de sa vie. Toutefois, Ă  l’approche des partiels ou de recherche de stage, son corps lui joue des tours : plaques rouges sur le buste et dans le creux des coudes. Plus le stress monte, plus son sommeil devient difficile Ă  trouver.

D. est consciencieux et professionnel. C’est un expert reconnu dans sa sociĂ©tĂ© et son Ă©quipe compte sur lui. MĂȘme si le contexte est difficile, il tient bon, recherche des solutions et met les bouchĂ©es doubles et travaille en permanence. Impossible pour lui de faire une pause pour se reposer malgrĂ© les signes de fatigue que son corps commence Ă  montrer : troubles intestinaux, tendinites et douleurs dorsales.

M. est un sportif de haut niveau. Il ressent le besoin de s’amĂ©liorer sur 2 aspects : la gestion des Ă©motions et l’équilibre. En plein match, il se sent basculer et devenir pessimiste. BloquĂ© Ă©motionnellement, il rate chacune de ses actions. Du cĂŽtĂ© de l’équilibre, certains gestes lui posent problĂšme. Au ralenti, il rĂ©ussit Ă  les rĂ©aliser le mouvement idĂ©al. En pleine action, il a l’impression de perdre l’équilibre ce qui entraine une prĂ©cipitation et des points ratĂ©s « bĂȘtement ».

P. est dyspraxique. Il prĂ©sente Ă©galement des signes de troubles attentionnels et d’hyperactivitĂ©. Il a du mal Ă  s’organiser, paraĂźt brouillon est souvent en retard. Il fait des efforts mais a l’impression d’avoir son manager sur le dos en permanence. On lui reproche de ne pas ĂȘtre consciencieux, de ne pas ĂȘtre fiable. Il voudrait progresser mais ne voit pas comment Ă©voluer.

L. a la cinquantaine et en pleine reconversion professionnelle. Sa formation est terminĂ©e, ses Ă©tudes de cas validĂ©es. Il est officiellement certifiĂ© dans sa nouvelle profession. Alors que ses collĂšgues de promotion ont du mal Ă  vivre le manque de clients, lui, a du mal Ă  se lancer. Il a eu quelques opportunitĂ©s, mais n’a pas encore osĂ© franchir le pas lui permettant d’accompagner son 1er client. Il se sent bloquĂ©, malgrĂ© l’envie de s’épanouir dans sa nouvelle vie professionnelle.

retraités

P. profite de sa retraite pour s’adonner Ă  sa passion : le piano.Il prend soin de garder la forme en pratiquant du sport. Il est Ă  jour de ses suivis mĂ©dicaux et ostĂ©opathiques. Depuis quelques temps, malgrĂ© les gammes qu’il fait pour s’échauffer, il trouve que ses doigts sont raides, plus difficiles Ă  bouger.

La retraite a sonnĂ© pour M. Il va enfin pouvoir partir s’installer dans la rĂ©gion de son cƓur. Sa femme est dĂ©jĂ  sur place. Alors qu’il devrait se sentir heureux, il se sent dĂ©passĂ©, fatiguĂ©. Il a l’impression de tout gĂ©rer seul, de ne pas pouvoir y arriver. Depuis qu’il prĂ©pare les cartons de dĂ©mĂ©nagement, il s’est bloquĂ© le dos et  perd l’équilibre, il a l’impression d’avoir la tĂȘte qui tourne rĂ©guliĂšrement.

Portraits-Robots : Les Ados collégiens, lycéens et étudiants

Portraits-Robots : Les Ados collégiens, lycéens et étudiants

AprĂšs le portrait d’enfants en primaire, voici maintenant une sĂ©rie de portraits d’adolescents.

L’objectif est de mieux comprendre dans quelles situations les suivis psychocorporels sont entamĂ©s.

Bien entendu, il ne s’agit lĂ  que de quelques exemples non-exhaustifs, Ă©crits encore une fois au masculin.

T. est au collĂšge. Il travaille beaucoup mais ses notes sont moyennes. Il connaĂźt ses cours Ă  la maison, mais perd ses moyens dĂšs qu’il arrive en cours. TrĂšs nerveux, il tripote ses doigts, se gratte le bras, les cuisses quand on lui parle. Il a trĂšs peur d’ĂȘtre interrogĂ© par un professeur. T. s’est fait harcelĂ© et si aujourd’hui c’est terminĂ©, il n’arrive pas Ă  se sentir confiant en allant au collĂšge.

Le suivi psychocorporel a pour objectif de casser l’association Ă©motionnelle qu’il s’est faite du collĂšge pour lui permettre de dĂ©velopper sa confiance en soi et son estime de soi.

 

M. est Ă©tiquetĂ© « rebelle ». Il dit qu’il « n’aime pas les gens ». Il ne comprend pas leur humour, ne supporte pas le bruit du lycĂ©e, la lumiĂšre trop vive des nĂ©ons ou du soleil qui passe par les grandes fenĂȘtres des salles de cours. Alors il s’est construit une carapace pour mettre Ă  distance les autres. Il arbore un regard peu avenant, se cache derriĂšre un look de rebelle, porte un casque pour s’isoler, rĂ©pond vertement Ă  ceux qui l’interroge.

Ne sachant que faire de son hypersensibilitĂ©, M. se cache derriĂšre une fausse insensibilitĂ©. Le suivi lui permet de mieux ressentir ses sensations pour pouvoir les apprivoiser et en diminuer l’impact douloureux.

F. est dyslexique. Il ne veut plus ĂȘtre remarquĂ© et n’a donc plus d’AVS, mĂȘme s’il a encore un PAP. Mais cette annĂ©e, il souffre particuliĂšrement : le collĂšge reprĂ©sente beaucoup de travail et tous les professeurs n’appliquent pas son PAP.

Sa dyslexie le ralentit dans son travail. Parfois, il profite des pauses pour terminer ce qu’il n’a pas eu le temps de finir en cours. A la maison, il travaille dure et longtemps, ce qui le fatigue beaucoup. Ses notes sont moyennes malgrĂ© tout le travail effectuĂ© et sa confiance est en berne.

 Le suivi lui permet de dĂ©velopper une meilleure coordination gauche/droite. Il gagne en Ă©quilibre dans son corps et a moins besoin de suivre les textes avec une rĂšgle ou son doigt. Sa vitesse de lecture augmente et il comprend mieux ce qu’il lit, ce qui lui permet de travailler plus vite.

Les notes de cours de A. sont des bouts de phrases qui tiennent sur 3-4 lignes maximum. Ses cours sont incomplets et ses notes s’en ressentent. En Ă©valuation, A. a du mal Ă  justifier son raisonnement ou ses rĂ©sultats.

En fait A. n’aime pas Ă©crire. Il Ă©vite de prendre le stylo dĂšs qu’il le peut. Son Ă©criture ressemble Ă  des pattes de mouche. Quand il Ă©crit, il sent que tout son bras et sa nuque se contractent.  Alors au fil du temps, il a rejetĂ© l’écriture.

Le suivi lui permet de dĂ©tendre la nuque et de reprendre conscience de l’existence de son bras, puis de son poignet et enfin de ses doigts. Sa tenue du stylo est moins crispĂ©e ce qui lui apporte un meilleur confort.

T. est dyspraxique. Il a du mal Ă  se repĂ©rer dans le temps et dans l’espace. Il est souvent habillĂ© « comme l’as de pique », ses cours sont dĂ©sorganisĂ©s. A la cantine, il mange affalĂ© sur la table en tenant ses couverts de façon peu commune. ElĂšve un peu Ă  part, il est mis Ă  l’écart en cours de sport parce qu’il est maladroit, n’arrive pas Ă  rattraper les ballons et court bizarrement. Selon son humeur, il fait le clown pour se faire remarquer ou reste de cĂŽtĂ© en attendant que la journĂ©e se passe.

 Le suivi permet à T. de mieux comprendre son organisation corporelle. Il est plus stable sur ses pieds ce qui lui permet de développer sa motricité globale et plus fine. Il devient plus soigneux.

B. est trĂšs colĂ©rique. Il est en opposition avec ses parents et toute forme d’autoritĂ©. Ses crises sont nombreuses et dĂ©mesurĂ©es  dans les gestes, les propos et la durĂ©e. Il tape dans les murs, jette les objets, insulte et en arrive parfois Ă  avoir des gestes trĂšs violents envers l’adulte. Il veut tout, sans contrainte. La discussion avec lui est trĂšs difficile voire impossible.

L’accompagnement psychocorporel est complĂ©mentaire au suivi psychologique. Toutefois, B. refuse catĂ©goriquement d’aller voir un psychologue.

L’approche psychocorporelle lui permet de prendre soin de ce qui lui importe (ses biens : tĂ©lĂ©phone, tablette, casque, 
.) sans avoir Ă  parler. Ses crises de colĂšre diminuent en intensitĂ© et en durĂ©e. 

 

P. est Ă©tudiant. Il a quittĂ© son domicile familial pour s’installer prĂšs de son Ă©cole. Il dĂ©couvre l’autonomie et la vie seul ce qui lui plait Ă©normĂ©ment tout en l’angoissant en mĂȘme temps. Assidu, bon Ă©lĂšve, l’approche des partiels le stress. Il dort mal et son corps se rappelle Ă  lui en rĂ©agissant sous forme de problĂšmes cutanĂ©s : plaques rouges, eczema, urticaire ou encore bouton de fiĂšvre. 

P. vient pour un rĂ©Ă©quilibrage psychocorporel dĂšs qu’il en ressent le besoin afin de pouvoir travailler sereinement sans rĂ©action corporelle dĂ©sagrĂ©able.

Portraits-Robots Enfants en primaire

Portraits-Robots Enfants en primaire

Pas toujours facile de savoir quand ou pourquoi entamer un suivi psychocorporel.  Alors pour rendre cela plus concret, je vous propose une série des portraits robots :

  • Enfants (primaires)
  • Ados (collĂšge – lycĂ©e – Ă©tudiants)
  • Adultes
  • Parents
  • Seniors 

Toute ressemblance Ă©tant parfaitement fortuite, il se peut que vous ayez l’impression de retrouver vos enfants ou vous-mĂȘme dans ces descriptifs.

Normal : les caractéristiques décrites sont celles que nous pouvons fréquemment rencontrer lors de nos suivis.

Pour faciliter l’écriture, j’ai choisi de faire ces portraits robots au masculin. Bien entendu, je vous invite Ă  les lire au fĂ©minin pour mieux vous les approprier  😜 !

Alors, allons y pour les enfants en primaire !

C. est un garçon vif, sportif, curieux. Toujours en action, il saute, fait des roulades tout en vous parlant. Il ne marche pas : il court. Trùs à l’aise lorsqu’il arrive quelque part, il touche à tout ce qui attire son regard, visite les lieux. Il peut se montrer assez impulsif, bavard.

En classe, il se fait remarquer. Son professeur dit qu’il est hyperactif. Il fait du bruit, n’arrive pas Ă  faire attention, se balance sur sa chaise ce qui Ă©nerve ses camarades et coupe souvent la parole. Il ne peut pas s’en empĂȘcher.

A la maison, il ne tient pas en place. Lorsque sonne le moment de faire les devoirs, il gigote sans cesse, n’arrive pas Ă  se poser. Et alors, ça dure, ça dure 
 Les repas aussi sont agitĂ©s. Il s’assoit sur une jambe, trouve toujours une occasion pour se lever. Lorsque le coucher approche, il a du mal Ă  s’endormir.

Un suivi en rĂ©flexes peut lui permettre de dĂ©sensibiliser son corps trop sensible qui le pousse Ă  bouger sans cesse afin qu’il puisse se poser sur des pĂ©riodes de plus en plus longues et dĂ©velopper sa concentration et son attention.

G. se sent Ă  l’aise avec Papa et Maman. DĂšs qu’il arrive dans un environnement inconnu, qu’il rencontre de nouvelles personnes, il devient tout timide. Il regarde le sol, fuit le regard. Il se colle Ă  ses parents, demande du regard l’autorisation de parler. Lorsqu’on le pousse Ă  rĂ©pondre, il parle tout doucement.

A l’école, il est sur la rĂ©serve et participe peu, seulement quand on lui demande. Il a tendance Ă  ne pas montrer ce qu’il sait faire. Dans la cour, il a peu de copains. Lorsque ceux-ci sont absents, il peut se retrouver seul dans son coin.

A la maison, il est dans son environnement. Il aime les rituels et n’aime pas le changement. Ce qui est prĂ©vu est mieux ! Parfois, il se sent submergĂ© par ses Ă©motions et se met dans des colĂšres ou des tristesses dĂ©mesurĂ©es. La sĂ©paration lors du couchage est difficile et les rituels sont longs.

Un suivi en rĂ©flexe peut lui permettre de se sentir plus en sĂ©curitĂ© dans son corps et par consĂ©quent dans son environnement. Progressivement, il devient plus confiant et sa voix s’affermit.

On dit de N. que c’est un enfant difficile. Il n’arrive pas Ă  gĂ©rer sa frustration et semble ĂȘtre en conflit pour tout. Il cherche Ă  ĂȘtre aimĂ© de l’autre mais s’y prend mal. Lorsqu’il veut jouer, il court vers l’autre, quitte Ă  le bousculer sans faire exprĂšs. S’il reçoit une rĂ©ponse qui ne va pas dans son sens, il explose, tape, insulte.

A l’école, il est souvent puni pour son comportement. Il montre des aptitudes Ă  l’apprentissage mais elles ne sont pas valorisĂ©es. Son attitude est au centre des discussions entre le professeur et ses parents. Pourtant Ă  la maison, il est plutĂŽt gentil, attentionnĂ©.  Alors il fait de gros efforts Ă  l’école pour ne pas se faire remarquer. Et lĂ , c’est Ă  la maison qu’il explose et se met dans de grosses colĂšres.

Un suivi psychocorporel lui apportera un apaisement dans sa gestion Ă©motionnelle. Une dĂ©tente gĂ©nĂ©rale lui permettra de sortir de son Ă©tat de dĂ©fense pour ĂȘtre plus calme.

H. est un enfant joyeux, rieur, espiĂšgle. Il est suivi par un podologue parce qu’il a tendance Ă  avoir les pieds qui rentrent vers l’intĂ©rieur. Cela lui pose un problĂšme en sport et dans la cours de rĂ©crĂ©ation : il se fait des croches-pieds tout seul et tombe souvent ! Il aimerait pouvoir courir plus vite pour jouer au foot avec ses copains, sans risquer de chuter Ă  chaque pas.

Un suivi en réflexe en complément de celui en podologie lui permettra de mieux prendre conscience de ses appuis, de désensibiliser ses pieds chatouilleux pour progressivement réduire le besoin des semelles.

V. est en CM1 ou CM2. Bon Ă©lĂšve, c’est un enfant bien dans sa peau, qui a des activitĂ©s extra-scolaires qui lui plaisent et qui est bien entourĂ©. Il aimerait pouvoir inviter ou ĂȘtre invitĂ© Ă  des soirĂ©es pyjamas mais il ne peut pas. Son problĂšme, c’est qu’il fait encore pipi au lit. Avec ses parents, ils ont tout essayĂ©. Lorsqu’il enlĂšve les couches, il se rĂ©veille tout mouillĂ©. En journĂ©e, il lui arrive d’avoir des accidents. Il ne sent pas toujours quand il a en envie d’aller faire pipi. Souvent, lorsqu’il le sent, c’est dĂ©jĂ  un peu trop tard et il commence dans ses sous-vĂȘtements.

Le suivi psychocorporel peut agir sur plusieurs niveaux : comprendre la place de chacun dans le cercle familial, se reconnecter Ă  ses sensations pour ĂȘtre alertĂ© plus tĂŽt de son envie d’uriner et dĂ©sensibiliser les zones du corps qui dĂ©clenchent la vessie.

P. est rĂȘveur, calme, gentil. A l’école comme Ă  la maison, il faut lui rĂ©pĂ©ter plusieurs fois les consignes avant qu’il ne s’y mette. Il a besoin d’ĂȘtre soutenu par l’adulte lorsqu’il rĂ©alise les taches qu’il a Ă  faire : s’habiller, ranger, Ă©crire, manger 
. A l’école, il est un peu en retard par rapport aux enfants de son Ăąge. Il veut vraiment bien faire, s’applique, mais ça lui prend du temps. Parfois, il s’énerve parce qu’on lui rĂ©pĂšte les choses et qu’il aimerait bien qu’on arrĂȘte de lui dire tout le temps ce qu’il a Ă  faire. Dans la cour, il a du mal Ă  jouer au ballon, Ă  shooter dedans ou Ă  l’attraper avec ses mains.

Le suivi lui permet de mieux s’organiser dans son corps pour gagner en Ă©quilibre et ĂȘtre plus stable. Sa conscience corporelle se dĂ©veloppe, son langage est plus fourni, son apprentissage scolaire se remet en route.