Portraits-Robots : Les Ados collégiens, lycéens et étudiants

Portraits-Robots : Les Ados collégiens, lycéens et étudiants

Après le portrait d’enfants en primaire, voici maintenant une série de portraits d’adolescents.

L’objectif est de mieux comprendre dans quelles situations les suivis psychocorporels sont entamés.

Bien entendu, il ne s’agit là que de quelques exemples non-exhaustifs, écrits encore une fois au masculin.

T. est au collège. Il travaille beaucoup mais ses notes sont moyennes. Il connaît ses cours à la maison, mais perd ses moyens dès qu’il arrive en cours. Très nerveux, il tripote ses doigts, se gratte le bras, les cuisses quand on lui parle. Il a très peur d’être interrogé par un professeur. T. s’est fait harcelé et si aujourd’hui c’est terminé, il n’arrive pas à se sentir confiant en allant au collège.

Le suivi psychocorporel a pour objectif de casser l’association émotionnelle qu’il s’est faite du collège pour lui permettre de développer sa confiance en soi et son estime de soi.

 

M. est étiqueté « rebelle ». Il dit qu’il « n’aime pas les gens ». Il ne comprend pas leur humour, ne supporte pas le bruit du lycée, la lumière trop vive des néons ou du soleil qui passe par les grandes fenêtres des salles de cours. Alors il s’est construit une carapace pour mettre à distance les autres. Il arbore un regard peu avenant, se cache derrière un look de rebelle, porte un casque pour s’isoler, répond vertement à ceux qui l’interroge.

Ne sachant que faire de son hypersensibilité, M. se cache derrière une fausse insensibilité. Le suivi lui permet de mieux ressentir ses sensations pour pouvoir les apprivoiser et en diminuer l’impact douloureux.

F. est dyslexique. Il ne veut plus être remarqué et n’a donc plus d’AVS, même s’il a encore un PAP. Mais cette année, il souffre particulièrement : le collège représente beaucoup de travail et tous les professeurs n’appliquent pas son PAP.

Sa dyslexie le ralentit dans son travail. Parfois, il profite des pauses pour terminer ce qu’il n’a pas eu le temps de finir en cours. A la maison, il travaille dure et longtemps, ce qui le fatigue beaucoup. Ses notes sont moyennes malgré tout le travail effectué et sa confiance est en berne.

 Le suivi lui permet de développer une meilleure coordination gauche/droite. Il gagne en équilibre dans son corps et a moins besoin de suivre les textes avec une règle ou son doigt. Sa vitesse de lecture augmente et il comprend mieux ce qu’il lit, ce qui lui permet de travailler plus vite.

Les notes de cours de A. sont des bouts de phrases qui tiennent sur 3-4 lignes maximum. Ses cours sont incomplets et ses notes s’en ressentent. En évaluation, A. a du mal à justifier son raisonnement ou ses résultats.

En fait A. n’aime pas écrire. Il évite de prendre le stylo dès qu’il le peut. Son écriture ressemble à des pattes de mouche. Quand il écrit, il sent que tout son bras et sa nuque se contractent.  Alors au fil du temps, il a rejeté l’écriture.

Le suivi lui permet de détendre la nuque et de reprendre conscience de l’existence de son bras, puis de son poignet et enfin de ses doigts. Sa tenue du stylo est moins crispée ce qui lui apporte un meilleur confort.

T. est dyspraxique. Il a du mal à se repérer dans le temps et dans l’espace. Il est souvent habillé « comme l’as de pique », ses cours sont désorganisés. A la cantine, il mange affalé sur la table en tenant ses couverts de façon peu commune. Elève un peu à part, il est mis à l’écart en cours de sport parce qu’il est maladroit, n’arrive pas à rattraper les ballons et court bizarrement. Selon son humeur, il fait le clown pour se faire remarquer ou reste de côté en attendant que la journée se passe.

 Le suivi permet à T. de mieux comprendre son organisation corporelle. Il est plus stable sur ses pieds ce qui lui permet de développer sa motricité globale et plus fine. Il devient plus soigneux.

B. est très colérique. Il est en opposition avec ses parents et toute forme d’autorité. Ses crises sont nombreuses et démesurées  dans les gestes, les propos et la durée. Il tape dans les murs, jette les objets, insulte et en arrive parfois à avoir des gestes très violents envers l’adulte. Il veut tout, sans contrainte. La discussion avec lui est très difficile voire impossible.

L’accompagnement psychocorporel est complémentaire au suivi psychologique. Toutefois, B. refuse catégoriquement d’aller voir un psychologue.

L’approche psychocorporelle lui permet de prendre soin de ce qui lui importe (ses biens : téléphone, tablette, casque, ….) sans avoir à parler. Ses crises de colère diminuent en intensité et en durée. 

 

P. est étudiant. Il a quitté son domicile familial pour s’installer près de son école. Il découvre l’autonomie et la vie seul ce qui lui plait énormément tout en l’angoissant en même temps. Assidu, bon élève, l’approche des partiels le stress. Il dort mal et son corps se rappelle à lui en réagissant sous forme de problèmes cutanés : plaques rouges, eczema, urticaire ou encore bouton de fièvre. 

P. vient pour un rééquilibrage psychocorporel dès qu’il en ressent le besoin afin de pouvoir travailler sereinement sans réaction corporelle désagréable.

Portraits-Robots Enfants en primaire

Portraits-Robots Enfants en primaire

Pas toujours facile de savoir quand ou pourquoi entamer un suivi psychocorporel.  Alors pour rendre cela plus concret, je vous propose une série des portraits robots :

  • Enfants (primaires)
  • Ados (collège – lycée – étudiants)
  • Adultes
  • Parents
  • Seniors 

Toute ressemblance étant parfaitement fortuite, il se peut que vous ayez l’impression de retrouver vos enfants ou vous-même dans ces descriptifs.

Normal : les caractéristiques décrites sont celles que nous pouvons fréquemment rencontrer lors de nos suivis.

Pour faciliter l’écriture, j’ai choisi de faire ces portraits robots au masculin. Bien entendu, je vous invite à les lire au féminin pour mieux vous les approprier  😜 !

Alors, allons y pour les enfants en primaire !

C. est un garçon vif, sportif, curieux. Toujours en action, il saute, fait des roulades tout en vous parlant. Il ne marche pas : il court. Très à l’aise lorsqu’il arrive quelque part, il touche à tout ce qui attire son regard, visite les lieux. Il peut se montrer assez impulsif, bavard.

En classe, il se fait remarquer. Son professeur dit qu’il est hyperactif. Il fait du bruit, n’arrive pas à faire attention, se balance sur sa chaise ce qui énerve ses camarades et coupe souvent la parole. Il ne peut pas s’en empêcher.

A la maison, il ne tient pas en place. Lorsque sonne le moment de faire les devoirs, il gigote sans cesse, n’arrive pas à se poser. Et alors, ça dure, ça dure … Les repas aussi sont agités. Il s’assoit sur une jambe, trouve toujours une occasion pour se lever. Lorsque le coucher approche, il a du mal à s’endormir.

Un suivi en réflexes peut lui permettre de désensibiliser son corps trop sensible qui le pousse à bouger sans cesse afin qu’il puisse se poser sur des périodes de plus en plus longues et développer sa concentration et son attention.

G. se sent à l’aise avec Papa et Maman. Dès qu’il arrive dans un environnement inconnu, qu’il rencontre de nouvelles personnes, il devient tout timide. Il regarde le sol, fuit le regard. Il se colle à ses parents, demande du regard l’autorisation de parler. Lorsqu’on le pousse à répondre, il parle tout doucement.

A l’école, il est sur la réserve et participe peu, seulement quand on lui demande. Il a tendance à ne pas montrer ce qu’il sait faire. Dans la cour, il a peu de copains. Lorsque ceux-ci sont absents, il peut se retrouver seul dans son coin.

A la maison, il est dans son environnement. Il aime les rituels et n’aime pas le changement. Ce qui est prévu est mieux ! Parfois, il se sent submergé par ses émotions et se met dans des colères ou des tristesses démesurées. La séparation lors du couchage est difficile et les rituels sont longs.

Un suivi en réflexe peut lui permettre de se sentir plus en sécurité dans son corps et par conséquent dans son environnement. Progressivement, il devient plus confiant et sa voix s’affermit.

On dit de N. que c’est un enfant difficile. Il n’arrive pas à gérer sa frustration et semble être en conflit pour tout. Il cherche à être aimé de l’autre mais s’y prend mal. Lorsqu’il veut jouer, il court vers l’autre, quitte à le bousculer sans faire exprès. S’il reçoit une réponse qui ne va pas dans son sens, il explose, tape, insulte.

A l’école, il est souvent puni pour son comportement. Il montre des aptitudes à l’apprentissage mais elles ne sont pas valorisées. Son attitude est au centre des discussions entre le professeur et ses parents. Pourtant à la maison, il est plutôt gentil, attentionné.  Alors il fait de gros efforts à l’école pour ne pas se faire remarquer. Et là, c’est à la maison qu’il explose et se met dans de grosses colères.

Un suivi psychocorporel lui apportera un apaisement dans sa gestion émotionnelle. Une détente générale lui permettra de sortir de son état de défense pour être plus calme.

H. est un enfant joyeux, rieur, espiègle. Il est suivi par un podologue parce qu’il a tendance à avoir les pieds qui rentrent vers l’intérieur. Cela lui pose un problème en sport et dans la cours de récréation : il se fait des croches-pieds tout seul et tombe souvent ! Il aimerait pouvoir courir plus vite pour jouer au foot avec ses copains, sans risquer de chuter à chaque pas.

Un suivi en réflexe en complément de celui en podologie lui permettra de mieux prendre conscience de ses appuis, de désensibiliser ses pieds chatouilleux pour progressivement réduire le besoin des semelles.

V. est en CM1 ou CM2. Bon élève, c’est un enfant bien dans sa peau, qui a des activités extra-scolaires qui lui plaisent et qui est bien entouré. Il aimerait pouvoir inviter ou être invité à des soirées pyjamas mais il ne peut pas. Son problème, c’est qu’il fait encore pipi au lit. Avec ses parents, ils ont tout essayé. Lorsqu’il enlève les couches, il se réveille tout mouillé. En journée, il lui arrive d’avoir des accidents. Il ne sent pas toujours quand il a en envie d’aller faire pipi. Souvent, lorsqu’il le sent, c’est déjà un peu trop tard et il commence dans ses sous-vêtements.

Le suivi psychocorporel peut agir sur plusieurs niveaux : comprendre la place de chacun dans le cercle familial, se reconnecter à ses sensations pour être alerté plus tôt de son envie d’uriner et désensibiliser les zones du corps qui déclenchent la vessie.

P. est rêveur, calme, gentil. A l’école comme à la maison, il faut lui répéter plusieurs fois les consignes avant qu’il ne s’y mette. Il a besoin d’être soutenu par l’adulte lorsqu’il réalise les taches qu’il a à faire : s’habiller, ranger, écrire, manger …. A l’école, il est un peu en retard par rapport aux enfants de son âge. Il veut vraiment bien faire, s’applique, mais ça lui prend du temps. Parfois, il s’énerve parce qu’on lui répète les choses et qu’il aimerait bien qu’on arrête de lui dire tout le temps ce qu’il a à faire. Dans la cour, il a du mal à jouer au ballon, à shooter dedans ou à l’attraper avec ses mains.

Le suivi lui permet de mieux s’organiser dans son corps pour gagner en équilibre et être plus stable. Sa conscience corporelle se développe, son langage est plus fourni, son apprentissage scolaire se remet en route.

L’épreuve du permis de conduire

L’épreuve du permis de conduire

Au bout de combien de tentatives avez-vous obtenu votre permis de conduire ?

Pour ma part, j’ai eu de la chance, code du 1er coup et conduite au 2ème. Ce qui m’a pénalisée ? Le stress. Le stress de ne pas y arriver, la peur de ne pas réussir à anticiper.

Selon les personnes, la peur va se manifester par

  • des réactions de figement (oubli de ses connaissances lors du code, mains crispées sur le volant, impossible de démarrer ou de sortir du parking, des routes connues…)
  • des réactions de fuite (les instructions de l’examinateur ne sont pas suivies, choix d’une autre route…)
  • des réactions de combat via des manifestations de colère, pouvant parfois même aller jusqu’à de la mauvaise foi (faute des autres automobilistes, examinateur qui a fait exprès de prendre des circuits compliqués,…)

Mais la peur et le stress engendrés par le passage du permis n’est que l’une des difficultés que nous pouvons rencontrer.

Que faisons-nous lorsque nous conduisons ?

Oh, pas grand chose 😉 A part peut-être …

Regarder la route, lire les panneaux, tenir le volant, changer de vitesse, regarder au loin, regarder dans ses rétroviseurs, regarder sur les côtés tout en conduisant tout droit, reculer, écouter les indications de son GPS, etc, etc  ….

Finalement, on en fait des choses en même temps !!!

Et donc au-delà de la capacité à faire plusieurs choses à la fois, la conduite demande « juste » :

  • de la coordination
  • une bonne accommodation visuelle
  • de l’anticipation
  • de la concentration
  • une bonne perception des distances. 

Voilà pourquoi, pour certaines personnes, le passage du permis de conduire est un vrai calvaire.

Et vous dans tout cela?

Vous arrive-t-il de conduire trop près des trottoirs ou au contraire à cheval sur 2 files?

Avez-vous tendance à tourner le volant dès que vous regardez sur un côté ou que vous changez la station de la radio?

Ressentez-vous des douleurs dans les bras et dans le dos en tenant le volant à 10h10?

Alors, en quoi un travail en intégration de réflexes peut aider dans le passage du permis ?

Selon votre situation, vous pourrez travailler à dissocier les mouvements de votre tête de ceux de vos bras et de vos mains. Au passage, vos amis vous remercieront parce que vous aurez également arrêter de leur couper la route ou de leur rentrer dedans lorsque vous papoterez avec eux en promenade !

Vous pourrez aussi décider d’améliorer le passage de la vision de près et de loin et même de gagner en confort en diminuant votre possible mal des transports, vertige, ou difficultés à monter ou descendre des escaliers ou des escalators 😉

Et pourquoi pas travailler sur la peur, cette peur qui tend vos muscles et qui en devient douloureuse dans les bras, la nuque et le dos ?

Et n’oubliez pas qu’en agissant sur ces différents points, le cerveau sera moins sollicité à pallier aux mouvements parasites  et aux contractions musculaires, libérant ainsi sa disponibilité pour être plus attentif sur la route et boostant confiance en soi et estime de soi !

Vous souhaitez découvrir les réflexes, leur fonctionnement et leurs impacts ? Le replay de nos conférences sont disponibles ici : https://zybra.fr/replay/

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Troubles Dys- et difficultés d’apprentissage

Troubles Dys- et difficultés d’apprentissage

Lorsque j’étais moi-même élève, j’avais entendu parler de la «Dyslexie», de cette difficulté que certains élèves rencontraient en lisant, de cette confusion entre les lettres « b », le « d », le « p », le « q ».

C’est à travers la scolarité de mes propres enfants que je découvris l’éventail des troubles d’apprentissage regroupés sous le terme de « Troubles Dys- ».

 « Dys- » vient du grec ancien, signifiant « manque, mal, erreur, déformation ». Ces « dys » vont se manifester dans les domaines de :

  • La lecture (déchiffrage, compréhension) : DYSLEXIE
  • L’écriture : DYSGRAPHIE
  • L’orthographe : DYSORTHOGRAPHIE
  • Les mathématiques et le calcul : DYSCALCULIE
  • La coordination et la motricité : DYSPRAXIE
  • Le langage oral (parole et compréhension) : DYSPHASIE
  • La compréhension du temps : DYSCHRONIE
  • L’organisation : SYNDROME DYSEXECUTIF

Comment différencier un trouble d’une difficulté d’apprentissage ?

Un « trouble » est un dysfonctionnement d’ordre neurologique qui va être durable et entrainer des difficultés dans la vie quotidienne et être particulièrement visible dans les apprentissages.

Les difficultés d’apprentissage sont quant à elles passagères et ne se manifestent que dans certains contextes. Combien d’enfants fonctionnent à l’affectif ; sont en difficulté lorsqu’ils n’aiment pas leurs professeurs et réussissent les années où ils les apprécient ?

Les multidys-

Michel Habib, neurologue au CHU de Marseille, où il a exercé dans le domaine des troubles cognitifs de l’adulte et de l’enfant et s’est progressivement spécialisé dans les troubles d’apprentissage. Selon lui, « la dyslexie est pratiquement toujours associée à un déficit dans un autre domaine ».

Les associations de troubles dys- que j’observe les plus fréquemment en séances en intégration de réflexes sont

  • Dyslexie – dysorthographie
  • Dyslexie – dyspraxie (+ TDA/H)
  • Dyslexie – dyspraxie – dysgraphie (+TDA/H)

Quelques pistes pour aider son enfant dans ses apprentissages ?

  • Privilégier une verbalisation des consignes avant lecture
  • Poser des questions pour susciter la recherche d’indices avant la lecture
  • Soigner la présentation des documents à lire : police assez grosse (police 18 par exemple) avec un interlignage suffisamment important
  • Partager et fractionner les taches
  • Donner des repères visuels dans l’espace et dans le temps
    • Emploi du temps
    • Pendule
    • Cocher au fur et à mesure que les taches sont réalisées

Pour en savoir plus :

J’ai le plaisir de co-animer un cycle de webinaire autour de réflexes archaiques et leurs liens avec les troubles de l’apprentissage.

Pour prendre votre place au cycle complet : https://www.billetweb.fr/apprentissages-la-piste-des-reflexes-archaiques

ou pour vous inscrire aux conférences individuellement:

Troubles Dys- (Octobre)https://www.billetweb.fr/conference-les-dys-la-piste-des-reflexes-archaiques

Troubles de l’attention (Novembre): https://www.billetweb.fr/conference-tda-la-piste-des-reflexes-archaiques

Hyperactivité / Bougeotte (Décembre): https://www.billetweb.fr/conference-bougeotte-hyperactivite-la-piste-des-reflexes-archaiques

Troubles dys- et célébrité

Troubles dys- et célébrité

Thomas Edison, Albert Einstein, Alfred Hitchcock, Paganini, Léonard de Vinci, Walt Disney, Nelson Rockfeller, Charles Darwin, Ernest Hemingway, François Mitterand, Carl Lewis, Carl Gustav de Suede, Cher, Whoopie Goldberg, John Lennon, Nathalie Baye, Daniel Radcliffe ….

Le point commun entre toutes ces personnalités ?

Chacune de ces personnes est mondialement reconnue pour ses talents dans son domaine. Et pourtant, chacune d’entre elles souffrent (ou a souffert) de troubles dys- avérés.

Parmi la plus connue, la dyslexie est un trouble de l’apprentissage de la lecture et de l’écriture reconnu comme un handicap cognitif qui touche 8 à 10% des enfants scolarisés. Face à la pression des attendus de l’école, des parents, des éducateurs, de la société, les enfants dyslexiques souffrent d’une baisse d’estime de soi. Ils ne sont plus Pierre, Paul, Alice, Elisa, Augustin,… mais « un enfant dyslexique ».

Campagne / Dyslexie, Manon Molinaro, 10/04/2015

Ronald Davis, dyslexique, auteur et créateur de la méthode éponyme, rappelle dans son livre Le Don de la Dyslexie (1994) que

« Les dyslexiques ne sont pas tous des génies, mais il est bon pour l’estime qu’ils se portent de savoir que leur cerveau fonctionne exactement comme celui des génies célèbres. (…) Les facultés fondamentales (des dyslexiques), si elles ne sont pas réprimées ou détruites par les parents ou le système éducatif, peuvent se fondre en 2 traits caractéristiques : une intelligence supérieure à la moyenne et une créativité exceptionnelle. Et de là peut émerger le talent véritable de la dyslexie : le don d’excellence. 

Le don de la dyslexie – 1994

Et vous, quel est votre talent ou celui de votre enfant ?

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